La Levanna Occidentale

Lors de notre passage au refuge du Carro, nous avons entendu des randonneurs dirent qu’il était possible de faire la Levanna Occidentale sans équipement. Du coup ceux du groupe qui ne travaillaient pas le lundi suivant décident de remonter au refuge le dimanche pour faire la Levanna le lendemain.

Notre parcours :



Dénivelé total : +1600m/-1600m
Départ de l'Ecot à 2027 m
Arrivée à 3593 m

Cette fois-ci nous montons au refuge depuis l’Ecot. Petit tour dans le hameau avant d’attaquer la montée. Il y a environ 700m pour monter au refuge. Il faut compter 2h30/3h car le début de la randonnée commence sur une longue piste le long de l’Arc qu’il faut remonter pendant 30 min. Nous avions d’ailleurs emprunté cette piste cet hiver lorsque nous étions descendu sur Bonneval depuis Pissaillas.



Nous quittons la piste au niveau du lieu dit la Tuillière. La piste continue en direction des sources de l’Arc.



Le sentier monte tranquillement et régulièrement.

Vue sur la vallée des sources de l’Arc, l’Ouille des Pariotes et les Levannas.



Une marmotte prend la pose lors de notre passage !



Nous continuons en direction de l’Ouille de la Gontière où nous rejoignons le sentier en balcon 15 minutes avant d’arriver au refuge.



Il n’y a pas grand monde ce dimanche soir au refuge. On retrouve la même petite chambre que mercredi !

Nous profitons du peu de monde au refuge pour demander pas mal de conseils au gardien pour la montée à la Levanna car je ne pensais vraiment pas monter là haut et du coup je n’ai pas emmené le topo !
Nous pensions partir assez tôt le lendemain matin mais le gardien nous le déconseille. A cette époque ce n’est plus la peine, il vaut mieux attendre 8h pour que les dalles aient pu prendre le soleil et dégeler. Sinon elles risquent d’être glissantes et l’on pourrait se faire mal.

L’itinéraire est le suivant : montée au Col des Pariotes (3034 m) puis soit prendre l’arrête au niveau du col (encordement recommandé) soit un peu en dessous du col bifurquer à gauche sous les barres rocheuses.



Le lendemain, nous voilà parties en direction du Col.

On contourne le lac blanc par la droite. Vue en arrière sur l’Aiguille Rousse et la Cime du Carro.



Montée dans les éboulis en suivant les cairns jusqu’au Col.



Au bout d’une heure nous voilà au Col. Nous étudions l’arrête et après concertation dans le groupe on se dit que même si l’arrête n’a pas l’air trop difficile, ce n’est pas raisonnable de s’embarquer là bas sans corde. On décide donc de monter par la voie classique.

On redescend un peu au dessous du col pour bifurquer sur la moraine à gauche.



Puis nous montons au milieu des éboulis. Montée assez technique à cause des ressauts qui nécessitent parfois un peu «d’escalade».



Vue en arrière : la Grande Casse et la Grande Motte apparaissent derrière l’Ouille Noire et la Pointe des Montets.



Vue sur la Glacier de Derrière les Lacs et le Mont Blanc.



On aperçoit enfin le sommet.



Le sommet avec sa borne géodésique.



Depuis le sommet (à pic côté Italien !) magnifique vue à 360° :

Vue sur le Roc du Mulinet, la Grande et Petite Ciramella, l’Albaron, la Pointe Charbonnel. Au fond à gauche de la Grande Ciaramella, le Mont Viso.



La Grande Casse et la Grande Motte sur la droite, plus au centre la Sana, Les Dômes de la Vanoise, La pointe de Méan Martin. Plus au fond, la Barre des Ecrins et la Meije.



Zoom sur la Barre des Ecrins et la Meije.



La Grande Casse, la Grande Motte à gauche, puis le Dôme de la Sache et le Mont Pourri au milieu et à droite la Grande Sassière. Devant la Grande Aiguille Rousse avec les Lacs Blanc et Noir.



Le Mont Blanc et les Grandes Jorasses avec devant les Lacs Serru et Agnel.



Le Grand Paradis avec au fond sur sa gauche le Cervin.



Zoom sur le Grand Paradis avec peut être le Grand Combin sur la droite ?



Le panorama assemblé :



On attaque la descente par le même chemin.



On profite de la neige pour descendre plus vite !





Nous arrivons au niveau du Col des Pariotes.



Petite pause déjeuner avant d’attaquer la descente. Nous descendons à gauche de l’Ouille des Pariotes, pour rejoindre le sentier des sources supérieures de l’Arc. Au début tout va bien nous suivons les cairns mais nous finissons par les perdre et par faire du hors sentier !



Jolie vue sur le Roc du Mulinet en descendant :



Nous finissons par rejoindre le sentier menant aux sources supérieures de l’Isère que nous suivons avant de rejoindre la piste qui nous ramène à l’Ecot.

Un dernier regard sur la Levanna Ocidentale depuis la piste nous ramenant à l’Ecot.

Splendide ! Comme tout ce que tu nous fais partager ici d'ailleurs . Un petit rectificatif quant aux sommets lointains : le Cervin, je crois le deviner juste à gauche du Grand Paradis, sur l'image en gros plan de ce massif. On n'en voit que l'extrémité supérieure qui dépasse dans une échancrure.

Quant au reste, voici ce que j'y reconnais :



Le Cervin, on le voit bien de la Pointe Pers, mais pas de l'Aiguille. De l'un ou l'autre, on voit l'intégralité du massif du Mont-Rose (de la Grande Motte aussi). Quant à ce que l'on voit depuis l'Ouille Noire, eh bien je n'en sais rien, nous avons toujours eu trop de cumulus !

Merci Moot pour cette rectification et ces précisions concernant les sommets suisses car je n’y connais pas grand-chose ! Je n’ai encore jamais eu l’occasion d’aller dans le coin…

HS : Au fait, tu as pu faire le Pourri comme tu le souhaitais ou pas ?

Le Grand Combin, j'ai eu le plaisir de l'apercevoir lorsque, voici déjà quatre ans, nous parcourions les abords du Petit Saint-Bernard avec Nicolas. Son profil m'est devenu familier. Quant au Mont Rose, je ne l'ai vu pour la première fois (de la Grande Motte) que l'an dernier, quelques jours avant de l'arpenter dans un raid de six jours, où nous avons gravi cinq de ses sommets de plus de 4000m ! C'est pour cela que je les reconnais désormais assez bien, malgré le nombre.
Quant au Pourri, non, je l'ai manqué de peu en juillet : les guides de Tignes organisaient une ascension le jour même de mon premier retour à Paris, et je n'ai pas eu le courage de repartir pour le tenter. Ce n'est que partie remise, comme la Grande Sassière (nous avons bien mis quatre ans avant d'y aller, après tout !).