Bilans climatiques (2006)
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Skicrosseur10
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nrfb
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Tignes, Val d'Isère, La Rosière de Montvalezan, Sainte-Foy-Tarentaise :: Sujets transversaux :: Climat et météo
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Bilans climatiques (2006)
Mois de juillet: un iso0 toujours très très haut. Ha la canicule
Dernière édition par nrfb le Sam 23 Déc - 9:08, édité 3 fois
Re: Bilans climatiques (2006)
Mois d'août. Un iso0 qui n'a jamais atteint les 4000m alors qu'il ne descendait jamais sous les 4000 le mois précédent. Quelques périodes de froid et neige à basse altitude (jusqu'en station à Tignes par exemple).
Dernière édition par le Lun 2 Oct - 20:42, édité 1 fois
Re: Bilans climatiques (2006)
Encore un mois exceptionnellement chaud. Tous les bénéfices du mois d'août frais ont été perdus. L'iso0 n'est pratiquement jamais descendu sous les 3000m (comparez avec le graphique d'août). Le réchauffement climatique s'affirme de mois en mois. Qui peut encore en douter?
Quelques précipitations neigeuses mais à haute altitude.
A noter que la droite de tendance a été ajoutée pour ce mois, montrant qu'on glisse lentement vers l'hiver
Quelques précipitations neigeuses mais à haute altitude.
A noter que la droite de tendance a été ajoutée pour ce mois, montrant qu'on glisse lentement vers l'hiver
Dernière édition par le Lun 2 Oct - 20:26, édité 2 fois
Re: Bilans climatiques (2006)
l'Iso 0 est pris à l'heure la plus chaude du jour ??
Skicrosseur10- Nombre de messages : 2640
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Date d'inscription : 17/09/2006
Re: Bilans climatiques (2006)
Alors pour ta question la réponse est non car je ne l'ai pas toujours pris à 14h. J'ai, pour chaque jour, pris l'iso maximal dans le journée (donc il peut-être à n'importe quelle heure) pour rester cohérent avec mon idée de départ
Re: Bilans climatiques (2006)
Merci ! Ma question n'était pas très claire, sinon tu aurais répondu oui
Bizarre, quand même qu'il est fait plus chaud début septembre, qu'au mois de juillet
Bizarre, quand même qu'il est fait plus chaud début septembre, qu'au mois de juillet
Skicrosseur10- Nombre de messages : 2640
Age : 43
Localisation : Hyères (83)
Date d'inscription : 17/09/2006
Re: Bilans climatiques (2006)
La situation en octobre 2006:
Et non vous ne revez pas, l'iso0 a eu tendance à remonter en altitude au cours de ce mois!!! Pourtant on devrait glisser vers l'hiver théoriquement. Bref, vous aurez compris qu'au cours de ce mois il a fait doux (même chaud). Encore un mois exceptionnel!!!
Quant aux précipitations, ce n'est guère mieux: très faibles. Bref, pas de quoi reconstituer les glaciers.
EDIT(by Hellrider): l'image était vraiment trop imense...
Et non vous ne revez pas, l'iso0 a eu tendance à remonter en altitude au cours de ce mois!!! Pourtant on devrait glisser vers l'hiver théoriquement. Bref, vous aurez compris qu'au cours de ce mois il a fait doux (même chaud). Encore un mois exceptionnel!!!
Quant aux précipitations, ce n'est guère mieux: très faibles. Bref, pas de quoi reconstituer les glaciers.
EDIT(by Hellrider): l'image était vraiment trop imense...
Re: Bilans climatiques (2006)
Ouh là, gros joujou
Ca ressemble à un mois de juin, voir juillet ce truc
Ca ressemble à un mois de juin, voir juillet ce truc
Re: Bilans climatiques (2006)
Octobre 2006.
En moyenne sur la France, le mois d'octobre 2006 aura été le plus chaud depuis plus d'un siècle, après octobre 2001 mais avant octobre 2005 ! Depuis 12 ans, seul le mois d'octobre 2003 a été plus froid que la normale...
En moyenne sur la France, le mois d'octobre 2006 aura été le plus chaud depuis plus d'un siècle, après octobre 2001 mais avant octobre 2005 ! Depuis 12 ans, seul le mois d'octobre 2003 a été plus froid que la normale...
Re: Bilans climatiques (2006)
Pourvus que novembre 2006 batte des records de chute de neige.
mika- Nombre de messages : 134
Age : 45
Localisation : Lançon de provence
Date d'inscription : 22/06/2006
Re: Bilans climatiques (2006)
l'espoir fait vivre !!!
mais bon là on est parti pour 15 jours d'anticyclone !! donc c'est plutôt mal barré pour battre des records !
mais bon là on est parti pour 15 jours d'anticyclone !! donc c'est plutôt mal barré pour battre des records !
Re: Bilans climatiques (2006)
ça tourne entre 60 et 125 mm mais ça représente quoi ? c'est beaucoup ou pas par rapport a la normale ?
Re: Bilans climatiques (2006)
Pour la normale:
Le graphique donne une idée des précipitations et de la température en plaine de Savoie. C'est à Voglans, à côté du lac du Bourget (tu vises vers Chambéry). Donc en altitude, c'est normalement plus pluvieux (et bien sûr plus frais).
A comparer mois après mois.
Donc pour octobre, on est en-dessous des valeurs normales.
Le graphique donne une idée des précipitations et de la température en plaine de Savoie. C'est à Voglans, à côté du lac du Bourget (tu vises vers Chambéry). Donc en altitude, c'est normalement plus pluvieux (et bien sûr plus frais).
A comparer mois après mois.
Donc pour octobre, on est en-dessous des valeurs normales.
Re: Bilans climatiques (2006)
mika a écrit:Pourvu que novembre 2006 batte des records de chute de neige.
Ben, non ...mais plutôt des records de chaleur!
Re: Bilans climatiques (2006)
Précipitations en octobre 2006:
Pas de commentaires... c'est très très sec pour nos massifs internes. Vive le foehn!!!
Pas de commentaires... c'est très très sec pour nos massifs internes. Vive le foehn!!!
Re: Bilans climatiques (2006)
Bilan du mois de novembre:
Globalement l'iso0 est resté très élevé pour un mois de novembre, mis à part quelques baisses très peu durables. Du coup le peu de neige qui est tombé a rapidement fondu. Cette douceur provient d'un flux de sud quasi omniprésent. Ce flux, responsable du foehn et de la lombarde, a considérablement restreint l'activité des perturbations qui ont traversé nos massifs internes.
Globalement l'iso0 est resté très élevé pour un mois de novembre, mis à part quelques baisses très peu durables. Du coup le peu de neige qui est tombé a rapidement fondu. Cette douceur provient d'un flux de sud quasi omniprésent. Ce flux, responsable du foehn et de la lombarde, a considérablement restreint l'activité des perturbations qui ont traversé nos massifs internes.
Re: Bilans climatiques (2006)
En ce qui concerne les précipitations en novembre, c'est encore pire qu'en octobre. Le foehn, toujours le foehn... Une secheresse persistante, des glaciers sous-alimentés cet automne. Ce n'est pas bon signe pour l'été prochain!
Re: Bilans climatiques (2006)
>Bilan de l'année 2006 :
Avec une température moyenne supérieure de 1,1 °C à la normale*, l’année 2006 se situe en France métropolitaine au troisième rang des années les plus chaudes depuis 1950, derrière 2003 (+1,3 °C), 1994 (+1,2 °C) et à égalité avec 2002 et 2000. L’épisode caniculaire touchant le pays durant trois semaines en juillet ainsi que l’automne exceptionnellement doux ont largement contribué à cette situation, compensant un premier trimestre relativement frais.
Les précipitations ont été relativement conformes à la normale sur le tiers nord de la France, plutôt excédentaires du Poitou-Charentes à l’Alsace, mais déficitaires sur le sud du pays et tout particulièrement sur la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Le début d’année a été marqué par deux épisodes neigeux remarquables, le premier touchant le sud de la France et le second concernant le Nord-Est, puis par un mois de mars extrêmement pluvieux qui a notamment permis d’améliorer les bilans hydrologiques jusqu’alors nettement déficitaires. En septembre, un épisode pluvieux particulièrement intense a concerné le sud de la France.
En 2006, l’insolation a été supérieure à la moyenne** sur la moitié sud de la France ainsi que sur l’ouest du pays. Ailleurs, le bilan est relativement proche de la moyenne, plutôt déficitaire sur l’Ile-de-France et la Bourgogne.
L’année 2006 au fil des mois :
>Janvier :
Les températures moyennes mensuelles de janvier ont été inférieures à la normale de près de 1 °C sur la majeure partie du pays, le déficit atteignant toutefois 2 °C à 3 °C sur le Nord-Est. Les précipitations ont été déficitaires sur la quasi totalité du pays, exception faite de l’extrême sud touché par un épisode pluvieux intense en toute fin de mois. L’insolation à été supérieure à la moyenne sur la moitié est, tout particulièrement dans le Nord-Est, mais déficitaire dans le Sud-Ouest.
>Février :
Les températures moyennes mensuelles de février ont été inférieures à la normale sur l’ensemble du pays. Les déficits, proches de 1 °C sur le nord de la France, ont dépassé 2 °C sur la moitié sud. Les précipitations ont été déficitaires sur la majeure partie de l’Hexagone, les déficits les plus marqués concernant l’extrême sud. Seules, les régions du nord de la France ainsi que la Bourgogne, le Limousin et le nord de l’Aquitaine ont présenté des bilans excédentaires. L’ensoleillement, très nettement déficitaire sur la moitié nord de la France, a été proche de la moyenne sur le Sud.
>Mars :
Les températures moyennes mensuelles de mars ont été inférieures aux normales de 1 °C à 2 °C sur le Nord, mais plutôt supérieures sur le Sud et tout particulièrement sur le Sud-Ouest où les écarts à la normale ont dépassé 2 °C à 3 °C. Les précipitations ont été partout supérieures à la normale à l’exception de l’extrême nord et des régions méditerranéennes. Sur la Bretagne, les Pays-de-la-Loire, Poitou-Charente, le Limousin, le nord de l’Aquitaine, Midi-Pyrénées, l’est de Rhône-Alpes, la Bourgogne et la Franche-Comté, les quantités de pluie ont été souvent deux à trois fois supérieures aux valeurs habituelles. L’insolation a été déficitaire sur la majeure partie du pays. Seuls, le nord et l’extrême sud de la France ont bénéficié d’un ensoleillement légèrement supérieur à la moyenne.
>Avril :
Les températures moyennes mensuelles d’avril ont été très légèrement supérieures à la normale sur la moitié nord du pays, et nettement supérieures sur le Sud avec des écarts à la normale atteignant +2 °C à +3 °C. Les précipitations ont été déficitaires sur la quasi totalité du pays à l’exception d’une zone s’étendant de l’Auvergne au sud de l’Alsace pour laquelle ces cumuls ont été proches de la normale, voire excédentaires. Légèrement déficitaires sur l’Ouest et le Nord-Est, l’insolation a été supérieure à la moyenne sur le reste du pays.
>Mai :
Les températures moyennes mensuelles ont été légèrement supérieures à la normale de près de 1 °C sur l’ensemble du territoire. Les précipitations ont été nettement excédentaires sur le Nord et le Nord-Est, mais très nettement déficitaires sur le Sud. Sur le reste du pays, le bilan pluviométrique a été assez contrasté. L’ensoleillement a été inférieur à la moyenne sur la moitié nord de la France, mais proche voire supérieur à la moyenne sur la moitié sud.
>Juin :
Les températures moyennes mensuelles ont été supérieures à la normale sur l’ensemble du pays. De l’ordre de 1 °C sur le tiers nord de la France, les écarts à la normale ont atteint +2 °C à +4 °C sur le reste du territoire. Les précipitations ont été assez nettement déficitaires en juin, notamment de la Bretagne à la Gironde, du Centre aux Ardennes ainsi que sur le Sud-Est. Ces cumuls ont été toutefois proches de la normale, voire excédentaires des Pyrénées au Massif central et sur la Normandie. L’insolation a été partout supérieure à la moyenne.
>Juillet :
La France a connu durant les trois dernières semaines de juillet des températures caniculaires. De ce fait, les températures moyennes mensuelles ont été nettement supérieures à la normale sur l’ensemble du territoire, avec des anomalies mensuelles oscillant entre 4 °C et 5 °C sur de nombreuses régions. Juillet 2006 a été en France le second mois le plus chaud depuis 1950, derrière août 2003. Excédentaires du Poitou au nord de l’Aquitaine ainsi que sur l’Auvergne et la basse vallée du Rhône, les précipitations ont été par contre déficitaires sur le Nord-Est. Ailleurs, le bilan a été extrêmement contrasté, dépendant de la survenue de phénomènes orageux. L’’insolation a été largement excédentaire sur le nord du pays, proche de la moyenne sur la moitié sud.
>Août :
Proches de la normale sur les régions côtières, les températures moyennes mensuelles ont été inférieures à la normale partout ailleurs, notamment dans l’Est où elles se sont situées 2 °C à 3 °C sous les valeurs de saison. Les précipitations ont été largement excédentaires sur le tiers nord-est de la France, mais sensiblement déficitaires dans l’extrême Sud-Est. Sur le reste du pays, le bilan pluviométrique a été particulièrement contrasté. L’insolation a été inférieure à la moyenne sur les trois quarts nord de l’Hexagone, proche ou légèrement supérieure à celle-ci sur l’extrême Sud.
>Septembre :
Les températures moyennes mensuelles ont été partout supérieures à la normale. Si les écarts à la normale ont oscillé entre +1 °C et +2 °C sur la moitié sud, elles se sont situées entre +2 °C et +4 °C sur la moitié nord de la France, faisant de septembre 2006 le second mois de septembre le plus chaud depuis 1950. Les précipitations ont été sensiblement inférieures à la normale sur la Bretagne, la Haute-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, Champagne-Ardenne et la Bourgogne. Sur le reste du pays, les cumuls de pluie ont été nettement supérieurs au valeurs saisonnières. Légèrement excédentaire sur le nord de l’Hexagone, l’ensoleillement a été généralement proche de la moyenne sur les autres régions.
>Octobre :
Les températures moyennes mensuelles ont été supérieures à la normale sur l’ensemble du territoire. Les écarts à la normale ont été compris entre +3 °C et +4 °C sur la majorité des régions, approchant localement 5 °C. Le mois d’octobre 2006 se situe de ce fait au second rang des mois d’octobre les plus chauds depuis 1950 en France métropolitaine. En général déficitaires sur le sud du pays ainsi que sur la Picardie, les précipitations ont été excédentaires de la Bretagne au Poitou et à l'Alsace. L’insolation a été inférieure à la moyenne sur tiers Nord-Ouest de la France, proche ou supérieure aux valeurs saisonnières sur le reste du pays.
>Novembre :
Les températures moyennes mensuelles ont été supérieures à la normale sur l’ensemble du territoire. Les écarts à la normale de l’ordre de +1 °C à +2 °C dans l’Ouest ont atteint +3 °C à +4 °C dans l’Est et le Sud. Le mois de Novembre se situe ainsi au second rang des mois de novembre les plus chauds depuis 1950. Les précipitations ont été déficitaires en Normandie, dans le Nord-Est, le Sud-Ouest et le Sud-Est à l’exception des régions cévenoles où les pluies ont été importantes. Ailleurs, les cumuls de pluie ont été généralement proches de la normale sauf en Bretagne et dans les Pays-de-la-Loire où ils ont été sensiblement excédentaires. Si l’insolation a été légèrement déficitaire en Champagne-Ardenne et proche de la moyenne en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, l’ensoleillement a été partout ailleurs assez nettement supérieur à la moyenne.
>Décembre :
Les températures moyennes mensuelles ont été supérieures à la normale de 1°C à 2 °C sur le quart nord-est du pays, mais inférieures à cette même normale de 1 °C à 2 °C sur le quart sud-ouest. Très nettement déficitaires du Sud-Ouest au Nord-Est, les précipitations ont été par contre supérieures à la normale de la Bretagne au Nord-Pas-de-Calais ainsi que sur la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. L’insolation a été supérieure à la moyenne sur la quasi-totalité du pays, mais tout particulièrement dans l’Est.
* Normale calculée sur la période 1971-2000
** Moyenne calculée sur la période 1991-2000
>Source : Météo France
Avec une température moyenne supérieure de 1,1 °C à la normale*, l’année 2006 se situe en France métropolitaine au troisième rang des années les plus chaudes depuis 1950, derrière 2003 (+1,3 °C), 1994 (+1,2 °C) et à égalité avec 2002 et 2000. L’épisode caniculaire touchant le pays durant trois semaines en juillet ainsi que l’automne exceptionnellement doux ont largement contribué à cette situation, compensant un premier trimestre relativement frais.
Les précipitations ont été relativement conformes à la normale sur le tiers nord de la France, plutôt excédentaires du Poitou-Charentes à l’Alsace, mais déficitaires sur le sud du pays et tout particulièrement sur la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Le début d’année a été marqué par deux épisodes neigeux remarquables, le premier touchant le sud de la France et le second concernant le Nord-Est, puis par un mois de mars extrêmement pluvieux qui a notamment permis d’améliorer les bilans hydrologiques jusqu’alors nettement déficitaires. En septembre, un épisode pluvieux particulièrement intense a concerné le sud de la France.
En 2006, l’insolation a été supérieure à la moyenne** sur la moitié sud de la France ainsi que sur l’ouest du pays. Ailleurs, le bilan est relativement proche de la moyenne, plutôt déficitaire sur l’Ile-de-France et la Bourgogne.
L’année 2006 au fil des mois :
>Janvier :
Les températures moyennes mensuelles de janvier ont été inférieures à la normale de près de 1 °C sur la majeure partie du pays, le déficit atteignant toutefois 2 °C à 3 °C sur le Nord-Est. Les précipitations ont été déficitaires sur la quasi totalité du pays, exception faite de l’extrême sud touché par un épisode pluvieux intense en toute fin de mois. L’insolation à été supérieure à la moyenne sur la moitié est, tout particulièrement dans le Nord-Est, mais déficitaire dans le Sud-Ouest.
>Février :
Les températures moyennes mensuelles de février ont été inférieures à la normale sur l’ensemble du pays. Les déficits, proches de 1 °C sur le nord de la France, ont dépassé 2 °C sur la moitié sud. Les précipitations ont été déficitaires sur la majeure partie de l’Hexagone, les déficits les plus marqués concernant l’extrême sud. Seules, les régions du nord de la France ainsi que la Bourgogne, le Limousin et le nord de l’Aquitaine ont présenté des bilans excédentaires. L’ensoleillement, très nettement déficitaire sur la moitié nord de la France, a été proche de la moyenne sur le Sud.
>Mars :
Les températures moyennes mensuelles de mars ont été inférieures aux normales de 1 °C à 2 °C sur le Nord, mais plutôt supérieures sur le Sud et tout particulièrement sur le Sud-Ouest où les écarts à la normale ont dépassé 2 °C à 3 °C. Les précipitations ont été partout supérieures à la normale à l’exception de l’extrême nord et des régions méditerranéennes. Sur la Bretagne, les Pays-de-la-Loire, Poitou-Charente, le Limousin, le nord de l’Aquitaine, Midi-Pyrénées, l’est de Rhône-Alpes, la Bourgogne et la Franche-Comté, les quantités de pluie ont été souvent deux à trois fois supérieures aux valeurs habituelles. L’insolation a été déficitaire sur la majeure partie du pays. Seuls, le nord et l’extrême sud de la France ont bénéficié d’un ensoleillement légèrement supérieur à la moyenne.
>Avril :
Les températures moyennes mensuelles d’avril ont été très légèrement supérieures à la normale sur la moitié nord du pays, et nettement supérieures sur le Sud avec des écarts à la normale atteignant +2 °C à +3 °C. Les précipitations ont été déficitaires sur la quasi totalité du pays à l’exception d’une zone s’étendant de l’Auvergne au sud de l’Alsace pour laquelle ces cumuls ont été proches de la normale, voire excédentaires. Légèrement déficitaires sur l’Ouest et le Nord-Est, l’insolation a été supérieure à la moyenne sur le reste du pays.
>Mai :
Les températures moyennes mensuelles ont été légèrement supérieures à la normale de près de 1 °C sur l’ensemble du territoire. Les précipitations ont été nettement excédentaires sur le Nord et le Nord-Est, mais très nettement déficitaires sur le Sud. Sur le reste du pays, le bilan pluviométrique a été assez contrasté. L’ensoleillement a été inférieur à la moyenne sur la moitié nord de la France, mais proche voire supérieur à la moyenne sur la moitié sud.
>Juin :
Les températures moyennes mensuelles ont été supérieures à la normale sur l’ensemble du pays. De l’ordre de 1 °C sur le tiers nord de la France, les écarts à la normale ont atteint +2 °C à +4 °C sur le reste du territoire. Les précipitations ont été assez nettement déficitaires en juin, notamment de la Bretagne à la Gironde, du Centre aux Ardennes ainsi que sur le Sud-Est. Ces cumuls ont été toutefois proches de la normale, voire excédentaires des Pyrénées au Massif central et sur la Normandie. L’insolation a été partout supérieure à la moyenne.
>Juillet :
La France a connu durant les trois dernières semaines de juillet des températures caniculaires. De ce fait, les températures moyennes mensuelles ont été nettement supérieures à la normale sur l’ensemble du territoire, avec des anomalies mensuelles oscillant entre 4 °C et 5 °C sur de nombreuses régions. Juillet 2006 a été en France le second mois le plus chaud depuis 1950, derrière août 2003. Excédentaires du Poitou au nord de l’Aquitaine ainsi que sur l’Auvergne et la basse vallée du Rhône, les précipitations ont été par contre déficitaires sur le Nord-Est. Ailleurs, le bilan a été extrêmement contrasté, dépendant de la survenue de phénomènes orageux. L’’insolation a été largement excédentaire sur le nord du pays, proche de la moyenne sur la moitié sud.
>Août :
Proches de la normale sur les régions côtières, les températures moyennes mensuelles ont été inférieures à la normale partout ailleurs, notamment dans l’Est où elles se sont situées 2 °C à 3 °C sous les valeurs de saison. Les précipitations ont été largement excédentaires sur le tiers nord-est de la France, mais sensiblement déficitaires dans l’extrême Sud-Est. Sur le reste du pays, le bilan pluviométrique a été particulièrement contrasté. L’insolation a été inférieure à la moyenne sur les trois quarts nord de l’Hexagone, proche ou légèrement supérieure à celle-ci sur l’extrême Sud.
>Septembre :
Les températures moyennes mensuelles ont été partout supérieures à la normale. Si les écarts à la normale ont oscillé entre +1 °C et +2 °C sur la moitié sud, elles se sont situées entre +2 °C et +4 °C sur la moitié nord de la France, faisant de septembre 2006 le second mois de septembre le plus chaud depuis 1950. Les précipitations ont été sensiblement inférieures à la normale sur la Bretagne, la Haute-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, Champagne-Ardenne et la Bourgogne. Sur le reste du pays, les cumuls de pluie ont été nettement supérieurs au valeurs saisonnières. Légèrement excédentaire sur le nord de l’Hexagone, l’ensoleillement a été généralement proche de la moyenne sur les autres régions.
>Octobre :
Les températures moyennes mensuelles ont été supérieures à la normale sur l’ensemble du territoire. Les écarts à la normale ont été compris entre +3 °C et +4 °C sur la majorité des régions, approchant localement 5 °C. Le mois d’octobre 2006 se situe de ce fait au second rang des mois d’octobre les plus chauds depuis 1950 en France métropolitaine. En général déficitaires sur le sud du pays ainsi que sur la Picardie, les précipitations ont été excédentaires de la Bretagne au Poitou et à l'Alsace. L’insolation a été inférieure à la moyenne sur tiers Nord-Ouest de la France, proche ou supérieure aux valeurs saisonnières sur le reste du pays.
>Novembre :
Les températures moyennes mensuelles ont été supérieures à la normale sur l’ensemble du territoire. Les écarts à la normale de l’ordre de +1 °C à +2 °C dans l’Ouest ont atteint +3 °C à +4 °C dans l’Est et le Sud. Le mois de Novembre se situe ainsi au second rang des mois de novembre les plus chauds depuis 1950. Les précipitations ont été déficitaires en Normandie, dans le Nord-Est, le Sud-Ouest et le Sud-Est à l’exception des régions cévenoles où les pluies ont été importantes. Ailleurs, les cumuls de pluie ont été généralement proches de la normale sauf en Bretagne et dans les Pays-de-la-Loire où ils ont été sensiblement excédentaires. Si l’insolation a été légèrement déficitaire en Champagne-Ardenne et proche de la moyenne en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, l’ensoleillement a été partout ailleurs assez nettement supérieur à la moyenne.
>Décembre :
Les températures moyennes mensuelles ont été supérieures à la normale de 1°C à 2 °C sur le quart nord-est du pays, mais inférieures à cette même normale de 1 °C à 2 °C sur le quart sud-ouest. Très nettement déficitaires du Sud-Ouest au Nord-Est, les précipitations ont été par contre supérieures à la normale de la Bretagne au Nord-Pas-de-Calais ainsi que sur la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. L’insolation a été supérieure à la moyenne sur la quasi-totalité du pays, mais tout particulièrement dans l’Est.
* Normale calculée sur la période 1971-2000
** Moyenne calculée sur la période 1991-2000
>Source : Météo France
Re: Bilans climatiques (2006)
Bilan du mois de décembre 2006 (Tignes):
Un mois très doux, avec de fréquentes inversions de températures (surtout en fin de mois). Beaucoup de douceur, mais aussi un anticyclone présent les trois dernières semaines! Seules précipitations du mois, vers le 6 au 9 décembre. Donc un mois très sec, marqué par un faible enneigement à tous les niveaux.
Un mois très doux, avec de fréquentes inversions de températures (surtout en fin de mois). Beaucoup de douceur, mais aussi un anticyclone présent les trois dernières semaines! Seules précipitations du mois, vers le 6 au 9 décembre. Donc un mois très sec, marqué par un faible enneigement à tous les niveaux.
Re: Bilans climatiques (2006)
Pour faire un bilan rapide:
- en dessous de la normale: janvier, février, mars et août.
- au dessus de la normale: les huit autres mois de l'année.
2006 est la troisième année la plus chaude après 1994 et 2003. Seules 3 années après 1988 ont été plus froides que la normale. Le réchauffement climatique se poursuit donc...
- en dessous de la normale: janvier, février, mars et août.
- au dessus de la normale: les huit autres mois de l'année.
2006 est la troisième année la plus chaude après 1994 et 2003. Seules 3 années après 1988 ont été plus froides que la normale. Le réchauffement climatique se poursuit donc...
Re: Bilans climatiques (2006)
Pour achever le bilan de décembre, les précipitations:
Elles sont quand même plus importantes qu'en novembre (entre 40 et 60 mm) sur notre zone. On constate un déficit vers le Haute-Maurienne ainsi que des précipitations plus abondantes sur les massifs externes. C'est surtout entre le 6 et le 10 décembre qu'il y a eu des précipitations sur nos massifs, la suite du mois ayant été très sèche.
Elles sont quand même plus importantes qu'en novembre (entre 40 et 60 mm) sur notre zone. On constate un déficit vers le Haute-Maurienne ainsi que des précipitations plus abondantes sur les massifs externes. C'est surtout entre le 6 et le 10 décembre qu'il y a eu des précipitations sur nos massifs, la suite du mois ayant été très sèche.
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