Col de la Grassaz, Pointe de la Vallaisonnay
Tignes, Val d'Isère, La Rosière de Montvalezan, Sainte-Foy-Tarentaise :: Vos sorties (hiver et été) :: Été :: Randonnées au départ de Tignes - Val d'Isère
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Col de la Grassaz, Pointe de la Vallaisonnay
Lieu: Tignes, Champagny principalement
Carte IGN: 3532 ET (Les Arcs-La Plagne)
Niveau: bleu pour le col (long mais facile), noir pour la Pointe (pierriers, névés selon l'époque, recherche d'itinéraire, et il ne s'agit pas de la voie normale !)
Temps: longue journée pour l'ensemble (19 km de parcours, environ).
Dénivelé: 1250m, en comptant la remontée pour le retour
Date: 16 juillet 2009
Participants: Moot
Dès mes premiers pas à Tignes (c'est à dire en 2005), depuis les abords de l'Aiguille Percée, j'avais remarqué un sommet éloigné, que je n'ai identifié (à grand peine) qu'en le proposant à un jeu sur un forum bien connu :
Il a fallu attendre deux ans plus tard pour que je m'aventure, entraîné par nrfb, de l'autre côté de la crête qui m'en séparait. Il faut dire que notre camp de base était relativement éloigné de Tignes ! Nous fîmes alors un tour par le Col du Palet, avant de prendre la Montée de la Tourne et le col du même nom. Voici alors ce que je vis :
En montant au col : on ne voit que des sommets secondaires, en fait
Au col proprement dit : le sommet se révèle, c'est le triangle enneigé
L'année suivante (c'est à dire l'an dernier), un autre randonnée nous a amenés à passer tout près, peut-être même encore plus près en ce qui me concerne puisque la première fois, je suis passé par le Col de la Grassaz qui va nous intéresser ici.
C'est à ce moment seulement que s'est posée la question : est-il possible d'atteindre ce sommet ? Quand on regarde la carte IGN, il semble que les pentes ne sont pas très fortes du côté est, mais on voit sur mes quelques photos que le problème n'est pas si simple, l'aspect étant malgré tout un peu intimidant, avec l'éventualité qu'une petite barre rocheuse rende l'ascension impraticable en "simple" randonnée. Heureusement, une courte recherche sur Internet m'a donné quelques clés, et un topo dans un livre (récemment réimprimé, alors que je le cherchais en vain depuis plusieurs mois) décrivait une intéressante traversée de la montagne.
Mais dans les deux cas, le départ logique était Champagny-le-Haut, vous savez, l'endroit que l'on aperçoit sur les images de la dernière webcam, sur le portail de ce site .
Commençons donc par le commencement : il faut se rendre d'abord au Col du Palet, ce qui constitue une bonne mise en jambes. Inutile de décrire cet itinéraire archi-connu, qui emprunte un sentier hyper-fréquenté. La suite ressemble alors à ceci, sur la carte :
Il serait assez fastidieux de prendre les sentiers pour rejoindre le Col de la Grassaz, car ces derniers descendent de plus de 300m, qu'il faudrait remonter intégralement ensuite, sans compter la longueur du détour. Voilà pourquoi je conseille de prendre à flanc sous l'Aiguille des Aimes puis l'Aiguille Noire. On commence par descendre d'un peu plus de 100m, vers le Lac de Grattaleu (on ne passe pas au refuge du Col du Palet). On ne peut en effet rester à niveau, les pentes de l'Aiguille des Aimes étant peu propices :
Le début de la traversée est indiqué en rouge, on voit qu'elle évite d'abord un pierrier dans une petite combe
On est tout le temps dans des pentes d'herbe parsemées de cailloux, avec parfois un peu de pierriers, mais de pente faible. On est presque en courbe de niveau, la trajectoire est cependant légèrement ascendante. On contourne en fait de nombreux mamelons, en passant au-dessus du Lac Verdet. À mi-chemin, apercevant ma destination, je n'ai pas résisté au plaisir d'immortaliser le but ultime de cette randonnée, car il est invisible depuis le Col du Palet :
Le vrai sommet est encore caché sur cette photo !
On est réellement au pied des Aiguilles Noire et des Aimes :
Le Col de la Grassaz est déjà en lui-même une destination intéressante, que l'on atteint aussi depuis les abords du Lac de la Plagne ou depuis Champagny. On y jouit d'un beau panorama sur l'arête Grande-Casse-Glières (la Grande Motte est cachée par l'Aiguille Noire, toute proche, mais se découvrirait en descendant côté Champagny) :
Quant au sommet à atteindre, il est proche et domine tout un côté, mais sa topographie est, une fois de plus, bien difficile à appréhender :
Inutile de dire que l'on ne voit pas le sommet proprement dit !
Il faut en fait longer la quasi-totalité de la face visible ici, et attaquer par l'arête qui se profile sur la droite. Voici un plan général du chemin à suivre depuis le Col de la Grassaz :
La voie décrite ici est en bleu, la voie normale est en rouge. Je ne peux tracer cette dernière qu'approximativement, puisque je ne l'ai pas parcourue : l'accès au Col de Roche Noire est manifestement raide et il ne faut pas remonter n'importe comment !
Prochain épisode : description détaillée de l'ascension.
Carte IGN: 3532 ET (Les Arcs-La Plagne)
Niveau: bleu pour le col (long mais facile), noir pour la Pointe (pierriers, névés selon l'époque, recherche d'itinéraire, et il ne s'agit pas de la voie normale !)
Temps: longue journée pour l'ensemble (19 km de parcours, environ).
Dénivelé: 1250m, en comptant la remontée pour le retour
Date: 16 juillet 2009
Participants: Moot
Dès mes premiers pas à Tignes (c'est à dire en 2005), depuis les abords de l'Aiguille Percée, j'avais remarqué un sommet éloigné, que je n'ai identifié (à grand peine) qu'en le proposant à un jeu sur un forum bien connu :
Il a fallu attendre deux ans plus tard pour que je m'aventure, entraîné par nrfb, de l'autre côté de la crête qui m'en séparait. Il faut dire que notre camp de base était relativement éloigné de Tignes ! Nous fîmes alors un tour par le Col du Palet, avant de prendre la Montée de la Tourne et le col du même nom. Voici alors ce que je vis :
En montant au col : on ne voit que des sommets secondaires, en fait
Au col proprement dit : le sommet se révèle, c'est le triangle enneigé
L'année suivante (c'est à dire l'an dernier), un autre randonnée nous a amenés à passer tout près, peut-être même encore plus près en ce qui me concerne puisque la première fois, je suis passé par le Col de la Grassaz qui va nous intéresser ici.
C'est à ce moment seulement que s'est posée la question : est-il possible d'atteindre ce sommet ? Quand on regarde la carte IGN, il semble que les pentes ne sont pas très fortes du côté est, mais on voit sur mes quelques photos que le problème n'est pas si simple, l'aspect étant malgré tout un peu intimidant, avec l'éventualité qu'une petite barre rocheuse rende l'ascension impraticable en "simple" randonnée. Heureusement, une courte recherche sur Internet m'a donné quelques clés, et un topo dans un livre (récemment réimprimé, alors que je le cherchais en vain depuis plusieurs mois) décrivait une intéressante traversée de la montagne.
Mais dans les deux cas, le départ logique était Champagny-le-Haut, vous savez, l'endroit que l'on aperçoit sur les images de la dernière webcam, sur le portail de ce site .
Commençons donc par le commencement : il faut se rendre d'abord au Col du Palet, ce qui constitue une bonne mise en jambes. Inutile de décrire cet itinéraire archi-connu, qui emprunte un sentier hyper-fréquenté. La suite ressemble alors à ceci, sur la carte :
Il serait assez fastidieux de prendre les sentiers pour rejoindre le Col de la Grassaz, car ces derniers descendent de plus de 300m, qu'il faudrait remonter intégralement ensuite, sans compter la longueur du détour. Voilà pourquoi je conseille de prendre à flanc sous l'Aiguille des Aimes puis l'Aiguille Noire. On commence par descendre d'un peu plus de 100m, vers le Lac de Grattaleu (on ne passe pas au refuge du Col du Palet). On ne peut en effet rester à niveau, les pentes de l'Aiguille des Aimes étant peu propices :
Le début de la traversée est indiqué en rouge, on voit qu'elle évite d'abord un pierrier dans une petite combe
On est tout le temps dans des pentes d'herbe parsemées de cailloux, avec parfois un peu de pierriers, mais de pente faible. On est presque en courbe de niveau, la trajectoire est cependant légèrement ascendante. On contourne en fait de nombreux mamelons, en passant au-dessus du Lac Verdet. À mi-chemin, apercevant ma destination, je n'ai pas résisté au plaisir d'immortaliser le but ultime de cette randonnée, car il est invisible depuis le Col du Palet :
Le vrai sommet est encore caché sur cette photo !
On est réellement au pied des Aiguilles Noire et des Aimes :
Le Col de la Grassaz est déjà en lui-même une destination intéressante, que l'on atteint aussi depuis les abords du Lac de la Plagne ou depuis Champagny. On y jouit d'un beau panorama sur l'arête Grande-Casse-Glières (la Grande Motte est cachée par l'Aiguille Noire, toute proche, mais se découvrirait en descendant côté Champagny) :
Quant au sommet à atteindre, il est proche et domine tout un côté, mais sa topographie est, une fois de plus, bien difficile à appréhender :
Inutile de dire que l'on ne voit pas le sommet proprement dit !
Il faut en fait longer la quasi-totalité de la face visible ici, et attaquer par l'arête qui se profile sur la droite. Voici un plan général du chemin à suivre depuis le Col de la Grassaz :
La voie décrite ici est en bleu, la voie normale est en rouge. Je ne peux tracer cette dernière qu'approximativement, puisque je ne l'ai pas parcourue : l'accès au Col de Roche Noire est manifestement raide et il ne faut pas remonter n'importe comment !
Prochain épisode : description détaillée de l'ascension.
Dernière édition par Moot le Mer 29 Juil - 22:35, édité 2 fois
Re: Col de la Grassaz, Pointe de la Vallaisonnay
On commence donc par louvoyer entre les mamelons herbus qui jouxtent la Pointe. En fait, le petit sommet aux lignes douces que l'on voit non loin du col est un bon repère, car il est longé par un sentier que je n'ai découvert que tardivement. On peut ainsi suivre ce sentier qui semble mener aux abords de l'Aiguille de Bacque, située à l'est de la Vallaisonnay et qui n'est une aiguille que vue du nord, là où elle est abrupte, car elle est quasiment à la même hauteur (2651 m) que le Col de la Grassaz !
Arrivé au pied de l'ascension proprement dite (on a quand même grimpé de presque 150 m déjà), la face est nettement plus débonnaire qu'il paraissait :
C'est dans les dalles sur la droite que l'on attaque, donc assez près de l'arête, là où lesdites dalles sont les plus lisses. La pente est modérée (peut-être 25°) et le rocher est un calcaire gris compact qui accroche bien aux semelles. On monte ainsi d'une cinquantaine de mètres avant d'atteindre une zone où le rocher présente plus de passages horizontaux et se montre partiellement encombré de cailloux dans les creux. On aperçoit par endroits des traces de sentier et des cairns, mais en fait, les possibilités de chemin sont tellement nombreuses que cela ne sert pas à grand chose : il suffit de s'élever en restant proche de la combe qui se dessine juste sous l'arête au nord.
On finit par aboutir dans une combe assez vaste, vers 2850 m d'altitude, laquelle combe était bien couverte de névés le jour de mon ascension :
J'y ai aperçu des traces récentes, mais aussi ceux qui les avaient faites, un couple de randonneurs qui descendaient par là après y être montés. En fait, si l'on atteint un col et de là sans aucun doute le sommet, il n'est pas utile de prendre cette voie, car l'ébauche d'un chemin dans la caillasse est visible sur la droite (sur le renflement que l'on aperçoit à droite de ma photo), juste à l'entrée de cette combe : mes randonneurs ne l'avaient pas remarqué !
Ce chemin est assez peu avenant, commençant par monter vers l'arête dans des cailloux et de la terre qui descendent sous le pied, puis suivant ladite arête un peu en-dessous, avec un passage délicat et relativement exposé. Cela n'est cependant pas du tout insurmontable, il suffit d'être attentif et d'user de ses bâtons de marche, et de plus, ce chemin n'est pas long.
On débouche dans une deuxième combe, vers 2930 m d'altitude, bien plus petite que la première :
Il faut maintenant atteindre le col que l'on voit juste à droite des névés supérieurs. Le mieux est de traverser le début des névés (c'est pratiquement horizontal) pour grimper dans le pierrier que l'on voit sur la droite de la suite desdits névés. Ce sont de gros blocs, soit du même calcaire gris que les dalles, soit en cargneule, une roche qui inspire encore plus confiance car c'est une véritable "éponge" de rocher sur laquelle il est impossible de glisser.
Arrivé au col (2970 m), j'ai choisi d'aller au plus haut, c'est à dire à droite, c'est à dire au nord. On se retrouve sur une antécime, à l'altitude de 2996 m (selon la carte IGN), laquelle a l'avantage d'être directement sur le rebord nord du massif, avec de ce côté un à-pic de 350 m au-dessus du Plan Séry.
Cette antécime est visible depuis la plus grande partie du parcours, sur la droite de mes photos. L'autre côté est le plateau sommital, large et accueillant si l'on fait abstraction de son aspect lunaire, et l'on devine non loin le véritable sommet de la Pointe, à 3020 m d'altitude :
Le sommet est juste sous le Grand Bec
On se trouve alors très proche du massif de Bellecôte :
On voit bien évidemment son voisin l'Aliet, et de l'autre côté de la vallée qu'il longe, le massif du Pourri :
On aperçoit, tout en bas, un petit morceau du Lac de la Plagne
L'Aliet lui-même se trouve dans la même direction que le massif du Mont-Blanc :
L'Aiguille de Bacque est complètement en-dessous, on devine un peu mieux pourquoi elle mérite, malgré tout, son nom (pas celui de Bacque !), alors que vue du Col de la Grassaz, c'est à peine une bosse, mais cela n'empêche pas qu'il faille se pencher sur le "trou" pour l'apercevoir :
De cette antécime, on a également un beau point de vue sur le Col de la Tourne et la montée qui y mène, alors que tout cela est caché par les contreforts de la montagne quand on se trouve au vrai sommet (la preuve : on ne voit pas le sommet depuis la montée mais seulement quand on est arrivé au Col lui-même) :
Le Col se reconnaît au névé qui s'y trouve
Le sommet est facile d'accès : il suffit de descendre sur le plateau sommital puis de prendre sa direction, en suivant l'arête sur sa gauche (de l'autre côté, la pente est bien plus abrupte !), entre l'herbe, les rochers et les névés.
Prochain épisode : la vue du sommet.
Arrivé au pied de l'ascension proprement dite (on a quand même grimpé de presque 150 m déjà), la face est nettement plus débonnaire qu'il paraissait :
C'est dans les dalles sur la droite que l'on attaque, donc assez près de l'arête, là où lesdites dalles sont les plus lisses. La pente est modérée (peut-être 25°) et le rocher est un calcaire gris compact qui accroche bien aux semelles. On monte ainsi d'une cinquantaine de mètres avant d'atteindre une zone où le rocher présente plus de passages horizontaux et se montre partiellement encombré de cailloux dans les creux. On aperçoit par endroits des traces de sentier et des cairns, mais en fait, les possibilités de chemin sont tellement nombreuses que cela ne sert pas à grand chose : il suffit de s'élever en restant proche de la combe qui se dessine juste sous l'arête au nord.
On finit par aboutir dans une combe assez vaste, vers 2850 m d'altitude, laquelle combe était bien couverte de névés le jour de mon ascension :
J'y ai aperçu des traces récentes, mais aussi ceux qui les avaient faites, un couple de randonneurs qui descendaient par là après y être montés. En fait, si l'on atteint un col et de là sans aucun doute le sommet, il n'est pas utile de prendre cette voie, car l'ébauche d'un chemin dans la caillasse est visible sur la droite (sur le renflement que l'on aperçoit à droite de ma photo), juste à l'entrée de cette combe : mes randonneurs ne l'avaient pas remarqué !
Ce chemin est assez peu avenant, commençant par monter vers l'arête dans des cailloux et de la terre qui descendent sous le pied, puis suivant ladite arête un peu en-dessous, avec un passage délicat et relativement exposé. Cela n'est cependant pas du tout insurmontable, il suffit d'être attentif et d'user de ses bâtons de marche, et de plus, ce chemin n'est pas long.
On débouche dans une deuxième combe, vers 2930 m d'altitude, bien plus petite que la première :
Il faut maintenant atteindre le col que l'on voit juste à droite des névés supérieurs. Le mieux est de traverser le début des névés (c'est pratiquement horizontal) pour grimper dans le pierrier que l'on voit sur la droite de la suite desdits névés. Ce sont de gros blocs, soit du même calcaire gris que les dalles, soit en cargneule, une roche qui inspire encore plus confiance car c'est une véritable "éponge" de rocher sur laquelle il est impossible de glisser.
Arrivé au col (2970 m), j'ai choisi d'aller au plus haut, c'est à dire à droite, c'est à dire au nord. On se retrouve sur une antécime, à l'altitude de 2996 m (selon la carte IGN), laquelle a l'avantage d'être directement sur le rebord nord du massif, avec de ce côté un à-pic de 350 m au-dessus du Plan Séry.
Cette antécime est visible depuis la plus grande partie du parcours, sur la droite de mes photos. L'autre côté est le plateau sommital, large et accueillant si l'on fait abstraction de son aspect lunaire, et l'on devine non loin le véritable sommet de la Pointe, à 3020 m d'altitude :
Le sommet est juste sous le Grand Bec
On se trouve alors très proche du massif de Bellecôte :
On voit bien évidemment son voisin l'Aliet, et de l'autre côté de la vallée qu'il longe, le massif du Pourri :
On aperçoit, tout en bas, un petit morceau du Lac de la Plagne
L'Aliet lui-même se trouve dans la même direction que le massif du Mont-Blanc :
L'Aiguille de Bacque est complètement en-dessous, on devine un peu mieux pourquoi elle mérite, malgré tout, son nom (pas celui de Bacque !), alors que vue du Col de la Grassaz, c'est à peine une bosse, mais cela n'empêche pas qu'il faille se pencher sur le "trou" pour l'apercevoir :
De cette antécime, on a également un beau point de vue sur le Col de la Tourne et la montée qui y mène, alors que tout cela est caché par les contreforts de la montagne quand on se trouve au vrai sommet (la preuve : on ne voit pas le sommet depuis la montée mais seulement quand on est arrivé au Col lui-même) :
Le Col se reconnaît au névé qui s'y trouve
Le sommet est facile d'accès : il suffit de descendre sur le plateau sommital puis de prendre sa direction, en suivant l'arête sur sa gauche (de l'autre côté, la pente est bien plus abrupte !), entre l'herbe, les rochers et les névés.
Prochain épisode : la vue du sommet.
Re: Col de la Grassaz, Pointe de la Vallaisonnay
Suite et presque fin : le pourquoi du comment de la rando. Eh oui, vous, je ne sais pas, mais moi, c'est la vue qui m'attire vers les sommets. Commençons par le 360° :
De gauche à droite : Bellecôte, le Pourri et la Sache, la Sassière, les sources de l'Isère, la Maurienne, Grande Motte, Grande Casse, Grand Bec. Ça fait beaucoup !
Les grands sommets de la région sont tous au rendez-vous, et bien visibles. Commençons par l'arête Grande Motte - Grand Bec, vue par sa face nord :
Vue générale annotée
Quelques détails maintenant :
Grande Motte et Grande Casse (l'Épéna cache partiellement la Grande Casse)
Petite et Grande Glière, cette dernière reconnaissable à son glacier sommital
Le Grand Bec est en fait le sommet complètement à droite
La "corne" encore plus à droite s'appelle Becca Motta
Un peu moins haut, le Pourri flanqué du Dôme de la Sache :
Le contrefort (de l'Aliet) à gauche et en avant-plan est connu sous le nom de Mont Blanc de Peisey
Le sommet du Pourri, un versant que je n'avais encore jamais immortalisé !
Tout proche toujours, le massif de Bellecôte :
Ce massif comporte plusieurs sommets :
Le Sommet de Bellecôte proprement dit
Le Dôme de Bellecôte
Et le Dôme des Pichères
Ce massif est flanqué, à gauche, de la Pointe des Chardes :
Et à droite, de l'Aliet :
Le massif du Mont Blanc est juste derrière
Dans les lointains, de nombreux sommets sont visibles, citons entre autres :
Le Grand Paradis, par dessus Rhêmes-Golette et la Granta Parei
Les sommets de la Maurienne : Grande Ciamarella, Albaron, Pointe de Méan-Martin, par dessus Pramecou
Détail : Grande et Petite Ciamarella, Albaron
Le vallon du Prariond, Pointe de la Galise à gauche et Grande Aiguille Rousse à droite, par dessus Tovière et Bellevarde
La région de l'Iseran et du Pisaillas ; le sommet en avant-plan est l'Aiguille Noire de Pramecou
Le massif de la Tsanteleina
La Petite et la Grande Sassière
Et un sommet mystère pour nrfb, avec une seule indication : il est monté dessus !
On domine aussi bon nombre de sommets plus proches, citons, pêle-mêle :
L'Aiguille Noire de Pramecou, partiellement cachée par l'Aiguille des Aimes
La Pointe du Chardonnet, avec le Lac de Grattaleu devant
On devine également quelques unes des installations La Plagne, station dont Bellecôte est un prolongement :
Le sommets au fond sont, à gauche, le Mont Bellacha (massif de la Lauzière), à droite, le Grand Arc (non loin d'Albertville !)
Prochain épisode (bien plus court que celui-ci !) : la descente.
De gauche à droite : Bellecôte, le Pourri et la Sache, la Sassière, les sources de l'Isère, la Maurienne, Grande Motte, Grande Casse, Grand Bec. Ça fait beaucoup !
Les grands sommets de la région sont tous au rendez-vous, et bien visibles. Commençons par l'arête Grande Motte - Grand Bec, vue par sa face nord :
Vue générale annotée
Quelques détails maintenant :
Grande Motte et Grande Casse (l'Épéna cache partiellement la Grande Casse)
Petite et Grande Glière, cette dernière reconnaissable à son glacier sommital
Le Grand Bec est en fait le sommet complètement à droite
La "corne" encore plus à droite s'appelle Becca Motta
Un peu moins haut, le Pourri flanqué du Dôme de la Sache :
Le contrefort (de l'Aliet) à gauche et en avant-plan est connu sous le nom de Mont Blanc de Peisey
Le sommet du Pourri, un versant que je n'avais encore jamais immortalisé !
Tout proche toujours, le massif de Bellecôte :
Ce massif comporte plusieurs sommets :
Le Sommet de Bellecôte proprement dit
Le Dôme de Bellecôte
Et le Dôme des Pichères
Ce massif est flanqué, à gauche, de la Pointe des Chardes :
Et à droite, de l'Aliet :
Le massif du Mont Blanc est juste derrière
Dans les lointains, de nombreux sommets sont visibles, citons entre autres :
Le Grand Paradis, par dessus Rhêmes-Golette et la Granta Parei
Les sommets de la Maurienne : Grande Ciamarella, Albaron, Pointe de Méan-Martin, par dessus Pramecou
Détail : Grande et Petite Ciamarella, Albaron
Le vallon du Prariond, Pointe de la Galise à gauche et Grande Aiguille Rousse à droite, par dessus Tovière et Bellevarde
La région de l'Iseran et du Pisaillas ; le sommet en avant-plan est l'Aiguille Noire de Pramecou
Le massif de la Tsanteleina
La Petite et la Grande Sassière
Et un sommet mystère pour nrfb, avec une seule indication : il est monté dessus !
On domine aussi bon nombre de sommets plus proches, citons, pêle-mêle :
L'Aiguille Noire de Pramecou, partiellement cachée par l'Aiguille des Aimes
La Pointe du Chardonnet, avec le Lac de Grattaleu devant
On devine également quelques unes des installations La Plagne, station dont Bellecôte est un prolongement :
Le sommets au fond sont, à gauche, le Mont Bellacha (massif de la Lauzière), à droite, le Grand Arc (non loin d'Albertville !)
Prochain épisode (bien plus court que celui-ci !) : la descente.
Re: Col de la Grassaz, Pointe de la Vallaisonnay
Il ne reste plus qu'à évoquer le retour. La voie normale, celle qui est décrite dans les sites web que j'ai pu trouver, c'est le Col de Roche Noire. C'est aussi l'itinéraire de descente préconisé par le topo que j'avais consulté.
Vu du sommet, le col ressemble à ceci :
On ne voit pas très bien comment on descend à partir de ce col, car les pentes ont l'air bien abruptes (il faut aller à gauche) ! Le mamelon de l'autre côté est Roche Noire, un point de vue certainement intéressant et dont je regrette un peu de ne pas avoir profité, car on y surplombe le "cratère" des Barmés et le Lac des Échines
Or, peu après mon arrivée, trois autres personnes ont également atteint le sommet : un garde-moniteur du Parc de la Vanoise et ses deux clients. Ils étaient montés par la voie normale, mais sont redescendus (avant moi !) par une autre combe que le garde m'a conseillée, afin de ne pas allonger le retour vers le Col du Palet et Tignes, et d'éviter une arrivée trop bas, nécessitant une pénible remontée (oui, je sais, c'est une obsession chez moi ).
La descente est relativement rude, il faut trouver son chemin entre les pentes d'herbe parfois très raides, les éboulis et les rochers, dont certains forment des barres à éviter absolument. Quelques traces et de rares cairns sont visibles, ce qui est rassurant quant à la viabilité de ce cheminement. En une heure, et seulement 250 mètres de descente, on atteint un replat dans une combe, vraisemblablement occupée par un petit glacier jusqu'à une époque assez récente (et par des névés assez tardivement), car les cailloux y forment comme une "chaussée" bien aplanie sur laquelle rien ne pousse.
Le sommet est visible, mais ce n'est pas lui qui paraît le plus haut sur cette image !
Sorti de la combe, on revient à des pentes beaucoup plus faciles, il y a de l'herbe et même un sentier menant on ne sait où. Le Col de la Grassaz est tout proche, on peut en rejoindre le chemin qui descend vers le chalet des gardes.
Vue vers l'arrière
J'ai préféré couper un peu dans les pentes (c'est une traversée assez pénible au demeurant), pour rejoindre le chemin à peine en-dessous du Lac du Grand Plan.
Voici pour finir le profil de toute la randonnée :
Sur les 19 kilomètres du parcours, l'aller-retour du Col du Palet compte déjà pour 9 kilomètres ! L'allure est dissymétrique car on revient par le Col de la Croix des Frêtes. Remarquez la petite remontée à l'extrême fin, au Val Claret !
Vu du sommet, le col ressemble à ceci :
On ne voit pas très bien comment on descend à partir de ce col, car les pentes ont l'air bien abruptes (il faut aller à gauche) ! Le mamelon de l'autre côté est Roche Noire, un point de vue certainement intéressant et dont je regrette un peu de ne pas avoir profité, car on y surplombe le "cratère" des Barmés et le Lac des Échines
Or, peu après mon arrivée, trois autres personnes ont également atteint le sommet : un garde-moniteur du Parc de la Vanoise et ses deux clients. Ils étaient montés par la voie normale, mais sont redescendus (avant moi !) par une autre combe que le garde m'a conseillée, afin de ne pas allonger le retour vers le Col du Palet et Tignes, et d'éviter une arrivée trop bas, nécessitant une pénible remontée (oui, je sais, c'est une obsession chez moi ).
La descente est relativement rude, il faut trouver son chemin entre les pentes d'herbe parfois très raides, les éboulis et les rochers, dont certains forment des barres à éviter absolument. Quelques traces et de rares cairns sont visibles, ce qui est rassurant quant à la viabilité de ce cheminement. En une heure, et seulement 250 mètres de descente, on atteint un replat dans une combe, vraisemblablement occupée par un petit glacier jusqu'à une époque assez récente (et par des névés assez tardivement), car les cailloux y forment comme une "chaussée" bien aplanie sur laquelle rien ne pousse.
Le sommet est visible, mais ce n'est pas lui qui paraît le plus haut sur cette image !
Sorti de la combe, on revient à des pentes beaucoup plus faciles, il y a de l'herbe et même un sentier menant on ne sait où. Le Col de la Grassaz est tout proche, on peut en rejoindre le chemin qui descend vers le chalet des gardes.
Vue vers l'arrière
J'ai préféré couper un peu dans les pentes (c'est une traversée assez pénible au demeurant), pour rejoindre le chemin à peine en-dessous du Lac du Grand Plan.
Voici pour finir le profil de toute la randonnée :
Sur les 19 kilomètres du parcours, l'aller-retour du Col du Palet compte déjà pour 9 kilomètres ! L'allure est dissymétrique car on revient par le Col de la Croix des Frêtes. Remarquez la petite remontée à l'extrême fin, au Val Claret !
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